Médecine régénérative et cellules souches
En médecine esthétique, la biostimulation qui fut l’objet d’une thèse à l’université de Barcelone, est pratiquée au cabinet depuis plus de 8 ans avec des résultats encourageants et probants.
Aujourd’hui d’autres indications apparaissent telles que le traitement de la calvitie (lien Traitement contre la chute des cheveux) ou encore comme une solution anti-âge tout simplement.
La médecine régénérative est de plus en plus pratiquée dans notre cabinet médical.
Pour plus d’informations ou pour un rendez-vous, appeler le +32 (0) 2 354 70 24
Aujourd’hui nous vous proposons un nouveau traitement anti-âge grâce aux cellules souches provenant des tissus adipeux, des cellules de la fraction vasculo-stromale plus précisément. (lien vers sous-onglet sur Cellules de la fraction vasculo-stromale)
Pour compléter votre information vous pouvez également consulter l’onglet « Protocole opérationnel » et l’onglet comprenant les formulaires « Consentement éclairé » à télécharger.
Rester jeune plus longtemps
La médecine régénérative a pour objet de créer des tissus vivants fonctionnels permettant de remplacer des tissus ou des organes endommagés. Les techniques proposées au cabinet visent à stimuler les organes endommagés. De nombreux pays s’intéressent à la médecine régénérative en raison des coûts des soins liés au vieillissement de leur population. Un autre objectif est l’extension radicale de l’espérance de vie par une évolution progressive allant du ralentissement du vieillissement, suivi de son arrêt, jusqu’au rajeunissement. Il s’agit de rester jeune plus longtemps que 80 ans.
Le renouvellement cellulaire
Une des caractéristiques du vivant, c’est sa capacité d’autoréparation et régénération. Chaque jour, des millions de cellules meurent et sont remplacées. Les cellules souches sont à la base du renouvellement cellulaire. Au bout de 15 ans, l’ensemble de nos cellules est renouvelé.
Chaque tissu possède son lot de cellules pro génitrices qui sommeillent et attendent de recevoir un signal afin de se différencier en cellules spécialisées. Les cellules immatures ont la double propriété: l’auto-renouvèlement (qui permet de maintenir constant le stock de cellules souches) et la spécialisation.
On distingue les cellules souches embryonnaires et les cellules souches adultes. Seules les cellules souches embryonnaires ont la capacité de se différencier en n’importe quel type de cellules, elles sont toti- et pluri-potentes.
Les cellules souches adultes sont uni,oligo et multipotentes. Tout au plus peuvent-elles donner naissance aux cellules dérivées d’un seul des trois feuillets embryonnaires.
Parmi les cellules souches adultes, on cite les cellules hématopeiétiques, les cellules mésenchymateuses, les cellules endothéliales et progénitrices.
Récemment, on a découvert dans le tissu adipeux et la circulation sanguine des cellules souches aux propriétés semblables aux cellules souches embryonnaires. Elles sont appelées respectivement MUSE et VCEL.
Et enfin il y a les cellules IPS qui sont le résultat de manipulations diverses amenant une cellule adulte à se différencier en cellule immature.
Quelles sont les sources de cellules souches ?
1) Dérivées de la moëlle osseuse
On utilise les cellules de la moëlle osseuse depuis plus de 20 ans. On peut remplacer les cellules de la moëlle osseuse d’un patient par celles d’un donneur sain histocompatible. Si le résultat est positif, les cellules vont migrer dans la moëlle osseuse du patient et commencer à reproduire de nouveaux leucocytes afin de remplacer les cellules anormales.
2) Dérivées du tissu adipeux
Les cellules dérivées du TA sont abondantes,facilement extractables via une petite liposuccion, elles sont capables de différenciation dans un grand nombre de cellules. Elles sont équivalentes, si pas supérieures aux cellules de la moëlle osseuse en terme de différenciation, angiogenèse et en tant qu’anti-inflammatoire. C’est la raison pour laquelle, elles suscitent l’intérêt des médecins. On peut à partir d’un simple prélèvement recuueillir de multiples cellules souches sans devoir les mettre en culture.
3) On en trouve également dans la circulation sanguine périphérique.